Le logement en France et en Europe

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Avec 36,1 millions d’unités au 1er janvier 2020, le parc de logements français est l’un des plus importants d’Europe.
Il occupe une part prépondérante dans le patrimoine des ménages et représente un poids important dans leurs dépenses. Cette double dimension du logement, à la fois bien patrimonial et indispensable à la satisfaction d’un besoin fondamental, fonde sa spécificité. Elle se retrouve naturellement dans nos activités d’intermédiaires sur les marchés immobiliers (transaction, gérance locative, syndic, …). L’ambition du présent document est précisément d’en retracer les éléments essentiels.
Ce parc évolue : il s’est accru de quelque 3,6 millions d’unités au cours des dix dernières années Cette évolution résulte au premier chef de la construction neuve, mais aussi des mouvements affectant le parc existant : démolitions, restructurations et changement d’affectation. L’amélioration des conditions de logement, et notamment l’augmentation de la surface habitable par personne, montre d’ailleurs que la situation d’ensemble n’a rien de catastrophique, même s’il est vrai qu’un nombre croissant de nos concitoyens éprouve des difficultés à se loger correctement. Le rapprochement de ces deux constats tend d’ailleurs à montrer que la question de l’accès au logement passe non seulement par l’augmentation de l’offre et sa répartition territoriale mais aussi par la capacité financière des ménages.


Sur ces 36,1 millions de logements, 82 % sont utilisés comme résidences principales, 10 %, comme résidences secondaires et 8 % sont vacants.

La vacance

L’existence de logements vacants n’a rien du scandale dénoncé par certains. Nous sommes mieux placés que quiconque pour savoir que l’inoccupation d’un logement ne résulte pas, sauf exception, d’un choix délibéré du propriétaire. En d’autres termes, la vacance est nécessaire à la vie du parc de logements et indispensable à la fluidité du marché. L’augmentation de la part des logements vacants au cours des dix dernières années, notamment dans certaines villes moyennes, est toutefois préoccupante

Evolution du parc de logement