La non production de logement



La première partie présente les résultats d’un travail statistique approfondi en combinant de nombreuses sources de données immobilières et territoriales. Elle propose une vision synthétique de la production de logements en France et de ses dynamiques spatiales au cours de la décennie écoulée. 

Le parti pris est d’appréhender le phénomène à l’échelle locale en retenant l’intercommunalité comme échelon pertinent d’analyse.

À ce niveau, force est de constater que l’essentiel de la production se concentre dans très peu de territoires. Beaucoup de territoires ne construisent pas. Cette géographie de la non-production est alors décrite.

 Quant aux territoires qui produisent des logements, ils ne les produisent pas tous de la même façon. Différents modèles de production résidentielle et une dizaine de familles d’intercommunalités sont identifiées dans le rapport.

L’analyse de données contextuelles montre par ailleurs que chaque modèle de production résidentielle s’inscrit dans des tendances locales sensiblement différentes que ce soit en termes de peuplement, de prix immobiliers, d’artificialisation des sols, ou de fiscalité locale.

La deuxième partie du rapport renvoie moins à une argumentation scientifique qu’à une invitation au débat. 

Plusieurs thèmes de politiques publiques sont appréhendés au prisme des familles de production résidentielle identifiées dans la première partie. 

Dans quelle mesure cette grille de lecture originale permet-elle de revisiter certaines idées reçues concernant le logement ?

La production de logement est-elle toujours synonyme d’artificialisation des sols ? 

Un choc d’offre est-il nécessaire pour faire baisser les prix ?

 Assiste-t-on à l’érosion annoncée de la fiscalité locale liée au logement ?