Attractivité des agglomérations

Attractivité résidentielle des agglo

Face à la concurrence croissante entre territoires, l’étude menée par la Chaire Ville & Immobilier de Paris-Dauphine dresse un état des lieux de l’attractivité résidentielle des 100 plus grandes agglomérations françaises. 

En s’appuyant sur le solde migratoire, c’est-à-dire la différence entre les entrées et les sorties de population entre 1999 et 2006, les chercheurs classent les villes "gagnantes" et "perdantes" du jeu des mobilités.

La France révèle de grands contrastes géographiques
 
- Le Sud, grâce à l’héliotropisme, attire toujours autant, avec Ajaccio, Toulouse et Montpellier en tête. Toutefois, l’Ouest, symbolisé par des villes comme Nantes et Rennes, s’impose comme une alternative dynamique. 
- À l’inverse, le Nord et les anciennes régions industrielles peinent à inverser leur déficit migratoire. Des villes comme Douai-Lens ou Maubeuge subissent un exode persistant.

Le rapport met aussi en lumière un paradoxe parisien : malgré sa stature internationale, l’agglomération parisienne connaît un solde migratoire négatif, principalement en raison des départs vers la périphérie ou d’autres régions. Cependant, les centres-villes de taille intermédiaire connaissent un regain d’attractivité, signe d’une recherche croissante de qualité de vie.

Plus de 200 variables ont été testées pour identifier les facteurs clés de l’attractivité. Le dynamisme économique, les services de proximité, l’offre en logement et la présence d’un environnement favorable aux familles et aux jeunes jouent un rôle central.